ACTUALITE DU CABINET

🙌 Je suis heureuse de vous annoncer la création de notre Cabinet d’Avocats Klaïs Avocats

👉 22 rue Racine – 44000 NANTES

0240417342 – 06 13 95 35 57

fanny.debeco@klais-avocats.com

https://klais-avocats.com/ 👈

Vos avocats associés : Claire Latouche, Julie Monneyron, Julien Monnier, Laurent Oria et  Fanny de Beco sont à votre disposition pour vous défendre dans les domaines suivants:

DROIT DE LA FAMIILLE | DROIT PENAL | DOMMAGE CORPOREL ET RESPONSABILITE MEDICALE | DROIT DU TRAVAIL |RECOURS CEDH
Faites un tour sur notre  nouveau site internet : https://klais-avocats.com/ 

Le présent site reste en ligne – mais sans mise à jour des informations.

⚖ [Communiqué] Un salarié exposé à l’amiante peut demander réparation de son préjudice d’anxiété à l’entreprise au sein de laquelle il a été chargé de réaliser un travail de sous-traitance, alors même que cette entreprise n’était pas son employeur.

Matinée-débat Avocat-médecin

Matinée débat sur l’expertise en dommage corporel.
La nécessité d’échanger entre professionnels de l’expertise : experts, médecins, avocats, juges. Des regards croisés pour améliorer les bonnes pratiques.
Venez nombreux y assister le samedi 1er avril !
#barreaunantes #ordredesmédecins44 #expertise

En janvier nous étions à Istanbul – Cour de Caglayan afin de porter le soutien du Barreau de Nantes (Ordre des avocats de Nantes) et de l’Observatoire international des avocats en danger à un confrère turc poursuivi pénalement pour avoir re publié une caricature d’Erdogan sur son compte twitter.

🌎 Une petite délégation mais une grande mobilisation internationale au soutien des droits de la défense.
Julien Monnier Claude Nicati
#libertédexpression #droitsdelhomme #libertésfondamentales #défensedeladéfense #procesequitable

Le 24 janvier 2023, à l’occasion de la Journée Internationale de l’avocat en danger, ne manquez pas le vernissage de l’exposition « Visages de la liberté, ils prennent le risque de défendre. #avocatsendanger ». Cette exposition, organisée par la Commission Internationale, à l’initiative d’Henri Carpentier et Sophie Miglianico avec la participation de l’UIA Union Internationale des Avocats et du CNB Conseil national des barreaux – les avocats , vise à mettre la lumière sur le portrait de 15 avocats qui, à travers le monde, risquent leur vie ou leur liberté en raison même de leur profession d’avocat, parce qu’ils défendent l’Etat de droit.

En présence de notre consœur afghane Raana Habibi réfugiée depuis maintenant 18 mois à Bordeaux.

De 18h à 19h30 au Palais de Justice de Nantes.

A l’occasion de la journée mondiale du bénévolat, Télénantes m’a donné l’opportunité de parler du Programme REFUGE mis en place par le Barreau de Nantes et pour lequel je m’implique aux côtés d’autres Avocats investis bénévolement : Sophie Miglianico Céline Baron Cindie papineau Marc Devedeix. Avec le soutien précieux du Bâtonnier du Barreau de Nantes!

https://www.facebook.com/watch/?v=1485539741956591&extid=NS-UNK-UNK-UNK-AN_GK0T-GK1C&mibextid=cffofw&ref=sharing

Voeux 2023 FANNY DE BECO AVOCAT

Le Cabinet a rédigé et mis à disposition un mémo récapitulant les dernières jurisprudences de la CEDH en matière de dommage corporel. 

La matière étant assez transversale, ce topo n’a pas vocation à être exhaustif, mais se présente comme un outil visant à apporter un support aux professionnels pratiquant le droit du dommage corporel.  

Professionnels du droit, pensons à invoquer les articles de la Conv. EDH et les jurisprudences lorsque cela s’y prête! En effet, une des conditions de recevabilité lorsque l’on saisit la Cour EDH consiste à avoir non seulement épuisé les voies de recours en droit interne, mais encore développé « en substance » au cours des procédures devant les juridictions nationales les griefs soulevés devant la CourEDH.

Le mémo est disponible sur l’onglet « Guide pratique » du site internet du Cabinet : https://avocat-debeco.fr/guides-pratiques-cedh-et-droit-du-dommage-corporel/

et sur LinkedIn:  https://www.linkedin.com/posts/fanny-de-beco-avocat-cedh-indemnisation-victimes-dommage-corporel_jurisprudence-cedh-en-matiere-de-droit-du-activity-7004201506388197377-wLCJ?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

 

Dans la Saga CEDH, gestation pour autrui (« GPA ») et filiation il est à présent question de la législation suisse interdisant (jusqu’en 2018) de reconnaître, pour un couple de même sexe, un lien de filiation d’un enfant issu d’une GPA

CEDH, 21 novembre 2022 Arrêt D.B. et a. c. Suisse, requêtes n°58817/15 et 58252/15

L’affaire déférée à la Cour concernait le refus des autorités suisses de reconnaître le lien de filiation entre le père d’intention et l’enfant né à l’étranger d’une GPA conformément au jugement et à l’acte de naissance californiens. L’autre père, génétique, avait, quant à lui, été reconnu. Les requérants dénonçaient également la durée de la procédure ayant abouti à l’établissement du lien de filiation. La Cour devait donc se prononcer sur une éventuelle violation de l’article 8 de la Convention EDH, ainsi que l’article 14 combiné avec l’article 8 de la Convention.

La Cour EDH rappelle que le droit au respect de la vie privée d’un enfant nécessite qu’une législation nationale puisse offrir la possibilité de reconnaître un lien de filiation entre un enfant né d’une GPA et son parent d’intention. La reconnaissance d’une telle filiation ne doit pas dépendre uniquement de l’orientation sexuelle des parents. Ainsi, la loi suisse interdisant d’adopter l’enfant d’un partenaire enregistré ainsi que l’impossibilité juridique générale et absolue d’obtenir la reconnaissance d’un quelconque autre lien de filiation entre l’enfant et son père d’intention méconnait l’intérêt supérieur de l’enfant et son droit à la vie privée et familiale.

Par ailleurs, la Cour EDH estime que recourir à une GPA à l’étranger alors qu’une telle pratique est interdite par sa législation nationale, peut constituer une fraude à la loi. En l’espèce, les requérants ont placé les autorités suisses devant un fait accompli en demandant la reconnaissance de l’acte de naissance légalement établi en Californie. Dès lors, la non-reconnaissance de celui-ci n’a pas entravé pour les deux pères la jouissance de leur vie familiale de manière significative.

En définitive, la CEDH conclut à la violation de l’article 8 de la Convention s’agissant de l’enfant né d’une GPA mais à la non-violation du droit à la vie privée et familiale de ses deux parents.

CEDH et liberté d’expression : La France a violé la liberté d’expression d’une militante Femen en la condamnant à une peine de prison avec sursis pour exhibition sexuelle

CEDH, 13 octobre 2022 – Arrêt Bouton c. France, requête n°22636/19

Une ancienne militante Femen avait été condamnée à un mois de prison avec sursis pour des faits d’exhibition sexuelle. Les autorités françaises lui reprochaient d’avoir mimé un avortement dans l’église de la Madeleine à Paris, poitrine dénudée. 

Estimant que la France avait porté atteinte à sa liberté d’expression, la militante Femen avait saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

La CEDH rappelle tout d’abord que la requérante avait agi en tant que militante Femen. La Cour rappelle également que l’organisation est connue pour les actions de provocation de ses membres qui protestent seins nus afin de lutter contre l’image de la femme considérée comme un objet sexuel. Or, selon une jurisprudence constante de la CEDH, les idées ou les opinions d’une personne peuvent s’exprimer au travers de conduites, de comportements et même à travers des modes d’expression artistique. La Cour considère en l’espèce que la condamnation de cette militante Femen, qui s’inscrivait dans le contexte de la « performance » militante de la requérante « a constitué une ingérence dans l’exercice du droit à la liberté d’expression protégé par l’article 10 § 1 de la Convention ». Jugeant que cette ingérence n’était ni « proportionnée aux buts recherchés » ni « nécessaire dans une société démocratique », la CEDH condamne la France à indemniser Madame BOUTON de son préjudice moral.

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Le Conseil National des Barreaux organise les traditionnels Etats généraux du dommage corporel le  24 novembre 2022 au Palais du Pharo, à Marseille.

Cette année les échanges et de réflexion porteront sur le thème ‘L’amiable en dommage corporel’.

CEDH et contestation de l’obligation de vaccination contre la covid 19 : la requête d’un sapeur-pompier est déclarée irrecevable à défaut d’avoir épuisé les voies de recours interne

CEDH, 6 octobre 2022 – Arrêt Thevenon c. France, requête n°46061

Un sapeur-pompier avait refusé de respecter l’obligation de vaccination contre la covid 19 posée à l’égard des membres de certaines professions par la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021. Il avait été suspendu de ses fonctions et de son engagement. Le sapeur-pompier avait alors saisi directement la Cour en invoquant des violations des articles 8 (droit au respect de la vie privée), 14 (interdiction de discrimination) et 1 du Protocole n° 1 (protection de la propriété).

La Cour rejette la requête comme irrecevable et rappelle que l’article 35 de la Convention prévoit qu’elle ne peut être saisie qu’après l’épuisement des voies de recours internes. Il appartenait à ce justiciable de saisir les juridictions internes (en l’espèce, le juge administratif) jusqu’au juge de cassation avant de saisir la CEDH.

17 novembre 2022: Venez assister à la Journée Internationale du Barreau de NANTES sur le thème “Famille et patrimoine sans frontières « 

La Commission Internationale du Barreau de Nantes organise, en partenariat avec la Chambre des Notaires de Loire-Atlantique, les Journées Internationales sur le thème “Famille et patrimoine sans frontières : Prévenir pour ne pas subir ». Ce colloque aura lieu le jeudi 17 novembre 2022 de 9h à 18h à la Maison de l’avocat. Programme

Programme Journees internationales 17.11.22

Inscription https://lnkd.in/efuC9TbM 

CEDH : Clap de fin (ou presque) dans le dossier des rapatriements de familles de djihadistes français en Syrie.

 La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) considère qu’en ne justifiant pas son refus de rapatrier deux femmes djihadistes et leurs enfants de Syrie, la France a violé la Convention européenne […]

CEDH, 14 septembre 2022, Arrêt H.F e.a. c. France (Grande chambre), requêtes n°24384/19 et n°44234/20

La Cour EDH considère que l’examen de demandes de rapatrier des nationaux placés en détention avec leurs jeunes enfants dans les camps en Syrie est dépourvu de garanties contre l’arbitraire. Le refus de rapatrier ces requérants qui avaient rejoint les rangs de l’Etat islamique constitue, ainsi une violation de la Convention. La décision rendue par la CEDH contraint la justice française à réexaminer les demandes de rapatriement de deux familles, au nom de la protection des intérêts des enfants, actuellement retenus dans des camps syriens.

Aux termes de cette décision attendue, la CEDH rappelle que la nationalité des ressortissants d’un Etat n’accorde pas un droit général au rapatriement. Elle précise néanmoins que des circonstances exceptionnelles peuvent faire naître des obligations positives à la charge des Etats.

En l’occurrence, le risque pesant sur l’intégrité physique des ressortissants français retenus dans des camps en Syrie constitue un élément de nature à justifier que la demande d’exercice du droit d’entrée sur le territoire soit assortie des garanties procédurales pour son examen.

La CEDH conclut en outre que lorsque la demande concerne des mineurs, le contrôle de la demande d’entrée sur le territoire doit se faire à la lumière de l’intérêt supérieur de l’enfant et de leur vulnérabilité.

https://lnkd.in/gzdH3d8c

Recevabilité des recours devant la CEDH : délai de saisine réduit à 4 mois

Le délai pour saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est désormais réduit à 4 mois après épuisement des voies de recours au niveau national.

Je vous en dis plus sur cette condition liée au délai de 4 mois.

Et je vous propose  un tour d’horizon des principales conditions de recevabilité afin de pouvoir saisir valablement la Cour. Ces conditions sont prévues par l’article 35 de la Convention européenne des droits de l’Homme.

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Accident de trottinette : Quelle indemnisation pour une victime piétonne percutée par une trottinette électrique ?

Comment obtenir indemnisation des préjudices matériels et corporels subis par une victime piétonne percutée par un conducteur de trottinette ?

La problématique de l’indemnisation, doit être examinée sous le prisme du régime juridique applicable à chaque catégorie de trottinettes.

Cas de la simple trottinette (non motorisée) 
Cas de la trottinette électrique homologuée
Cas de la trottinette électrique non homologuée
 
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Accident de trottinette : Quelle indemnisation pour une victime piétonne percutée par une trottinette électrique ?

Alors que les trottinettes sont aujourd’hui de plus en plus plébiscitées, leur usage est malheureusement la cause de nombreux accidents de la voie publique.

Nombreux sont les conducteurs de trottinettes à circuler sur le trottoir, et le nombre d’accidents mettant en cause des trottinettes est en constante hausse depuis 2016.

Le choc peut être brutal et traumatisant pour un piéton percuté, et les préjudices matériels et corporels subis peuvent être importants en cas de chute.

Comment obtenir indemnisation des préjudices matériels et corporels subis par une victime piétonne percutée par un conducteur de trottinette ?

La CEDH condamne la France suite à l’expulsion d’un ressortissant Algérien risquant des traitements inhumains et dégradants

Affaire défendue par Maître Fanny de Beco

Le 1er février 2018, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a prononcé à l’encontre de la France une double condamnation lui reprochant d’avoir procédé à l’expulsion d’un ressortissant algérien risquant des traitements inhumains et dégradants en cas de retour en Algérie. Cet homme avait été condamné en France en 2006 à une peine de sept ans d’emprisonnement pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme et à une peine d’interdiction définitive du territoire français.